Je me suis peut-être engagé en évoquant ce qui m'avait donné de la lumière dans une nuit plutôt sombre.
Je ne suis pas certain d'oser nommer les lumières qui m'ont permis de m'orienter.
Je passe à l'aveu: moi qui ai été anti-clérical et anti-religieux, la distance au social des principes éthiques, véhiculés par le christianisme, m'a été indispensable, sans jamais m'attirer vers les croyances religieuses. Je n'ai pas assez confiance dans les lois pour ne pas rester attaché à des droits qui sont au dessus d'elles.
La deuxième lumière qui m'a constamment éclairé est d'avoir vécu le plus souvent encore avec ceux et celles qui portaient les plus fortes protestations .
Et la troisième est celle que m'ont apportée pendant tout ma vie des étudiants venus de tout les continents. Je suis heureux d'avoir toujours rencontré dans mon séminaire une majorité de non -français, parmi lesquels, à leur tour, les latino-américain n'étaient qu'une minorité.
Comment pourrait-ont vivre longtemps sans bouger, sans changer, pour se rapprocher de soi-même ?
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