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mercredi 10 septembre 2014

Aujourd'hui, le silence; demain la violence ?

On pouvait s'attendre au pire, à une flambée de violence dans les banlieues, à des manifestations de masse dans le centre des grandes villes, à des discours véhéments de Marine Le Pen, à des occupations d'entreprises menacées de fermeture....Or il ne se passe rien. Le mécontentement qui semblait envahir toute la vie publique se concentre sur la vie privée du Président qui aurait mal parlé des gens sans ressources, ce qui est certainement faux. On pourrait croire, à écouter ce silence, que ce que tant d'entre nous vivons comme une crise grave pourrait  être réglé par quelques conseils d'un bon publicitaire.
   Je parle sérieusement. Ce calme extrême est étrange, inquiétant. Devons nous suggérer à François Hollande de partir en pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle et de disparaître en cours de route dans un couvent franciscain pour que tout se calme, sous l'autorité d'un gouvernement de trappistes.
Soyons plus clairs. Personne n'offre de solution; personne ne définit les causes de la crise et la manière de la surmonter. Cela veut-il dire que l'opinion a raison de rester elle aussi silencieuse? Ou cela veut il dire qu'il faut tout changer, des Assemblées au Président? Mais si elle pense ainsi, l'opinion ne devrait-elle pas se demander si, dans ce vide politique, ce n'est pas la violence qui remplacerait le silence?


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