Oui, c’est bien d’une raclée qu’il s’agit. La perte de confiance dans les hommes politiques s’ajoute à l’échec économique du gouvernement et à l’image négative du Président de la République. Le premier ministre, écrasé par la défaite, n’a dit que quelques mots, à peine audibles ; on sentait qu’il rédigeait sa démission. Il risque de servir, bien injustement, de bouc-émissaire dans cette débâcle. En fait, ce n’est pas une politique qui a échoué c’est l’absence de politique, d’objectifs et de priorités qui a entrainé l’aboulie, la passivité dont nous souffrons depuis longtemps. Ce n’est pas d’un remaniement ministériel dont nous avons besoin, c’est d’une dissolution de l’Assemblée Nationale et de nouvelles élections.
Avec un fort renouvellement des hommes et des mots et des discours. Il n’est plus suffisant de changer seulement les joueurs de place.
Ce n’est en tout cas pas le Front national qui peut apporter des solutions ; sa nullité politique est extrême et il ne fait que surfer sur les vagues du mécontentement et de la colère.
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