Le renversement nécessaire et qui s'opère de toutes manières, qu'on le veuille ou non, consiste à remplacer à la place centrale, dans la pensée et dans l'action, le système social, la société, l'Etat, le capitalisme, l'entreprise, les organisations et les institutions par les acteurs qui ne deviennent sociaux que quand les individu se font porter par le sujet, c'est a dire par la conscience de leurs droits qui doivent être reconnus comme supérieurs aux loi elles-même.
Ces mots ne sont pas légers comme des idées générales ; ils sont lourds de toutes les poussées, de toutes les colères, de tous les espèces, qui ont fait avancer le monde, des religions, des mouvements sociaux, des guerres d'indépendance des soulèvements pour la liberté et l'égalité, au nom de la solidarité et des droit des femmes ou de tous ceux qui sont dépendants, dominés, qui ne sont pas reconnus dans leur dignité d'êtres humains, qui sont enfermés dans leur "race" dans leur langue , dans leur territoire, qui sont privés de la flamme de l'universel, étouffés dans leur identité.
Tel est le sujet principal de mon livre La Fin des sociétés que font paraître dans quelques jours les Editions du Seuil et qui n'a pas réussi à couvrir moins de 650 pages.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire