J’ai consacré la plus grande partie de ces deux dernières semaines à relire des livres de Jacques Le Goff et de Serge Moscovici, mes deux proches amis, disparus, l’un il y a quelques mois, l’autre la semaine dernière et sur lesquels je devais écrire quelques pages qui ne soient pas indignes de leur travail et de leur réflexion, d’une qualité toujours si haute et surtout si vivante qu’en écrivant sur eux je ne pense plus qu’ils aient disparu.
Que pendant quelques décennies au moins, leur vie, de l’autre côté de la terre, celle du passé, aussi plein que le côté de l’avenir est vide reste active et féconde. Je sens que leur travail continue à avancer par sa force même et j’essaye de le suivre.
Jacques Le Goff |
Serge Moscovici |