Entre les petites minorités actives qui se forment surtout dans les secteurs les plus en en crise et l'action politique qui peut réussir des transformations durables j'admets que la distance est immense et qu'il faut trouver et accepter des choix fondamentaux communs avant de choisir des alliés, c'est à dire des acteurs volontaires. Pour moi il y en a deux, que je crois fortement liés ensemble: la croissance et la construction européenne. En termes simples, il n'y a pas d'alliance possible avec le Front National ou avec Mélenchon, l'un et l'autre anti-européens.Je n'ai aucune raison de renoncer à ma conviction intime que la construction européenne est notre meilleure, peut-être notre seule, défense contre la domination du capitalisme financier globalisé. A condition, bien sûr, que cette construction soit effective, en appuyant l'euro sur des politiques fiscales et budgétaires compatibles, comme cela a été clairement dit par Draghi en 2012
En matière de politique sociale notre situation est si mauvaise que nous devons nos contenter d'accepter le principe minimal de Rawls; à savoir qu'aucune mesure prise n'aggrave les inégalités c'est à dire ne fasse empirer la situation des plus défavorisés. Ce qui n'est pas aujourd'hui une proposition vide de sens.
Une dernière observation en restant dans le domaine de la nécessité et avant d'entrer dans celui de la liberté. Croyez vous que c'est la classe politique qui est responsable, parce qu'elle est étrangère à la vie réelle de la grande majorité. Je déteste cette version de la théorie du complot et je ne crois pas à l'unité de la classe politique ,mais j'entends ces mots partout. Qu'il est difficile d'avancer dans la boue en pleine nuit!
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