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mercredi 9 octobre 2013

Comment casser le laid?


L'autre soir, à la fin de l'émission de Frédéric Taddei,  j'ai entendu des réflexions  qui n'avaient pas été  annoncées sur le beau et surtout sur le laid. J'aime être cueilli par une telle surprise et demander à ma tête quelque chose à penser ou à dire sur ce thème importantissime mais si peu pensé.
 Bien sûr la beauté c'était l'ordre, comme le pensait Piero della Francesca,  quand il peignait sa Cité idéale. Et,  bien sûr aussi, elle ne peut plus l'être ainsi, idée que m'impose mon propre travail sur la fin du social et des sociétés. D'où l'envahissement par la laideur dans le désordre, l'absence de sens et d'orientation, par exemple dans les zones commerciales des sorties de ville ou dans les objets décoratifs qui rivalisent de laideur dans les appartements et les jardins. Je sais aussitôt de quel côté chercher une réponse, même s'il ne s'agit que d'un premier effort pour exposer ce grand thème à  mon chemin de pensée.
  Il faut que la laideur, le désordre agressif soient interrompus, brisés, vidés par une giclée de sens, de subjectivation, d'émotion, de désir ou de protestation. Comme par un corps nu, vivant, allongé sur un banc au milieu d'un carrefour encombré.

Cité idéale par Piero Della Francesca (15è), revu par JF Rauzier (20è)

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